S’il est incontestable que « la science est dans les données », il est tout au moins incontestable que la production de données est à la base de toute science.
L’avènement et la montée en puissance du numérique a permis de franchir un seuil dans l’analyse et la synthèse des données à traiter. Néanmoins, c’est en numérisant les données/traces matérielles laissées par l’évolution du temps et de ses effets sur notre univers que nous sommes en mesure d’aller plus loin dans les sciences. Cette action de « passage au format numérique » sous-entend la transformation de grandeurs non « électriques » (biologiques, chimiques, physiques, comportementales, etc.) en grandeurs électriques (numériques). Cette transformation essentielle qui peut être bi-directionnelle (également du numérique vers le non-électrique) est assurée par la discipline scientifique dénommée « Electronique ».
C’est sous cet angle de vision que je propose de décliner l’électronique et les potentialités de l’IES en termes de perspectives scientifiques, d’enjeux économiques et sociétaux.
J’illustrerai ma présentation au travers de deux exemples :
– Electronique et Energie
– Electronique et RFID : la révolution de nos modes de consommation.