
L’atteinte des ganglions de la base dans la maladie de parkinson touche de façon prédominante la motricité automatique. La marche est un modèle d’approche de la motricité particulièrement bien adaptée pour étudier l’akinésie dont la traduction est la perte de la longueur du pas et sa traduction la perte de vitesse à la marche. Ce déficit de production interne d’une longueur de pas adaptée peut être longtemps corrigé par une consigne externe et une focalisation de l’attention sur la longueur du pas ou bien en jouant sur les canaux sensoriels grâce à un indiçage auditif ou visuel. L’indiçage visuel en particulier joue un rôle de modulation des informations sensorielles dont on sait qu’elles sont perturbées dans la maladie : dépendance visuelle dans le contrôle moteur et déficit d’intégration des informations proprioceptives.
Les méthodes d’indiçage dont l’efficacité a été largement démontrée dans plusieurs études cliniques peut être utilisée dorénavant en ambulatoire grâce à un certain nombre de méthodes dites« embarquées » qui améliorent la locomotion au quotidien et qui permettent de corriger les épisodes de freezing, trouble de la marche paroxystique, fréquent et très handicapant de la maladie au stade évolué.